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Le regard de Jean-Marie HANOTEL
Publié le mardi 19 décembre 2017 à 15:39
Embauché le 1er juillet 1982, Jean-Marie partage son regard sur ses 35 années passées au sein de l’Adapeim.
Jean-Marie, comment a débuté cette belle et longue aventure ?
En 1976, j’ai débuté ma carrière professionnelle au CHS de Fains-Véel comme paysagiste. Avec quatre jardiniers, un infirmier détaché et 15 pensionnaires, nous travaillions à embellir les espaces verts de cet établissement. En 1981, le CHS change sa politique, il n’y a plus que deux pensionnaires issus d’ailleurs du CAT pour assurer ces tâches. Ces événements m’ont incité à postuler au CAT de Vassincourt. Je suis embauché le 1er juillet 1982.
Quelles étaient tes fonctions ?
Presqu’identiques à celles exercées au CHS. Cette même année 82 une convention nous lie avec le golf de Combles, alors de neuf trous. Je suis moniteur – paysagiste et j’ai cinq ouvriers avec moi pour entretenir cet espace. C’est la première activité mise en place hors des murs de la structure. Aujourd’hui pour l’entretien du 18 trous les effectifs sont de 11 ouvriers et deux moniteurs.
1995 est une année importante pour toi, pourquoi ?
Deux événements à mes yeux caractérisent cette année 95. Le pôle agricole se crée. Certaines activités migrent vers le pôle industriel et, surtout, l’activité horticulture prend son essor. Au niveau sociétal, l’accompagnement et la professionnalisation sont accrus. Nos salariés développent une polyvalence qui les motive et les enrichit.
Et puis arrive le projet avec la Poste…
Oui, que du bonheur. Un ouvrier avait obtenu son certificat d’aptitude de conduite de charriot élévateur. En 2012, il est mis à la disposition de la Poste quelques semaines en décembre. Aujourd’hui, j’ai deux équipes et un moniteur qui assurent ce travail de tri des colis. Ils ont de l’autonomie, arrivent systématiquement avec le sourire et bénéficient des renforts des équipes de golf pendant la saison hivernale (gros trafic de colis avant les fêtes de fin d’année).
Quelle est ta plus belle réussite ?
D’avoir réussi à épanouir de nombreux salariés par le travail. Ils ont acquis une citoyenneté qui participe à leur inclusion dans la société. Les ouvriers de Combles sont qualifiés de jardiniers. Une compétition annuelle en leur honneur a même été créée.
Et demain ?
Théoriquement en retraite fin 2018, je m’y prépare. Ce ne sera pas facile car j’ai la chance de travailler dans une super équipe. Mais…
L’équipe du GOLF
